LA SERENITE DE LA FAMILLE DANS LA MODERNITE

ET LA SOCIETE ACTUELLE

Introduction :

En tant que parents et grands parents, nous sommes tous confrontés à des peurs, voir des angoisses lorsque nous réalisons dans quel monde nos enfants ou petits enfants vont vivre.

En effet, la modernité a transformé la famille. Autrefois, la famille était traditionnelle, surtout dans la civilisation européenne qui a des racines chrétiennes.

Elle était composée d’un père et d’une mère unis par les liens du mariage. Elle était également française par droit du sang ou droit du sol. Elle avait des racines profondes et des traditions transmise de générations en générations.

On éduquait les enfants dans la religion, l’honneur et la dignité.

A la maison, on parlait de devoir d’état, de morale, de respect et aussi d’esprit de sacrifice (pour la nation en particulier). Voir p. 167 les neufs fondamentaux de l’éducation par le Père Yannick Bonnet.

Quel style de famille voyons -nous aujourd’hui ?

Aujourd’hui le style de famille traditionnelle est très mal perçu. On le pousse aux oubliettes pour laisser place à d’autres familles ;

- Les familles recomposées :

La valeur du sacrement de mariage étant presque disparue, la moitié des mariages se termine par un divorce d’où la formation de familles recomposées avec ou sans nouveau mariage civil.

- les autres familles

Unions homosexuelles par exemple. On peut y voir aussi de nombreux parents isolés. Leur diversité est parfois surprenante. Cette diversité englobe une mosaïque de personnes vivant sous le même toit, formant un groupe dont les liens de parenté n’existent pas.

Comment aborder l’avenir avec sérénité lorsqu’on a des enfants ?

Cela passe en grande partie par l’éducation.

En cette période de l’histoire difficile à vivre, et où le sacrement de mariage est oublié au profit de la liberté  à tout prix, nos enfants ont peur ou auront peur de leur vie et de leur avenir qu’ils refoulent quelquefois avec violence (adolescents).

C’est alors que la vraie famille est leur meilleur soutien et le meilleur guide.

Elle leur dispense aide, amour et patience, sans exclure une certaine sévérité ou exigence.

C’est aussi à la famille que revient le devoir de former l’âme de leurs enfants dés la petite enfance (prière en famille, exemple des parents..)

Les parents ont aussi le devoir de choisir de bonnes écoles où les enseignants et éducateurs iront dans leur sens.

L’éducation passe aussi par l’intermédiaire de bonnes associations de jeunesse qui finiront de les éduquer avec une bonne formation par des activités exigentes et donc potentiellement éducatives.

Ces activités extra familiales et extra scolaires, contribuent à la socialisation de l’enfant et lui permettent de consolider sa personnalité. Elles peuvent l’aider à trouver un sens à sa vie dans le bénévolat, la responsabilité, l’effort.

Dans ce partenariat, les parents auront à exercer leur discernement.

En effet, deux obstacles sont à éviter :

-1 l’endoctrinement de leur enfant par une association qui détourne l’éducation de son noble objectif (imprégnation d’une idéologie différente de la famille)

-2 Le non respect des goûts et des aptitudes de leur enfant.

A l’opposé, il est parfois nécessaire de stimuler un enfant pour participer à ces activités extra scolaires et extra familiales afin de développer son sens de l’effort et sa sociabilité. Il pourra ainsi nouer des liens d’amitié forts et profonds.

Il ne faut pas oublier que si la famille et l’école sont exigentes, la société de consommation présente un visage de jouissance, de facilité, de loisirs à outrance et de spectacle permanent qui éxalte la gloire éphémère , l’argent, la satisfaction des envies et la recherche du plaisir au détriment des valeurs nobles.

C’est pourquoi dans la gamme de la multitude d’activités proposées aux jeunes, il est important de bien choisir les associations sportives, artistiques afin de privilégier celles qui ont une qualité éducative émanant des maîtres, des professeurs ou des animateurs.

Quels autres recours avons-nous ?

Il faut savoir qu’une maison se construit d’abord en faisant les fondations, puis viennent les étages avec les murs maîtres. Alors ne sautons pas les étages dans l’éducation de nos enfants. Ce qu’ils auront reçu de leur famille restera leur soutien moral pendant toute leur vie.

Soyons donc à l’exemple de la Sainte Famille, transmettons à nos enfants l’amour de Dieu. Soyons indulgents tout en étant fermes. C’est ainsi que nous les aiderons à ne pas avoir peur de l’avenir, à ne pas craindre de se démarquer par rapport à leur entourage qui est victime du modernisme.

N’ayons pas peur d’insister sans cesse, auprès de nos enfants, sur les valeurs religieuses et morales, développons leur sens de l’honneur, leur richesse intellectuelle (qui est appauvrie par un abus de télévision ou de jeux vidéo.

Apprenons-leur le sens du beau en les éduquant au beau.

Aimons les et éduquons les, tout en tenant compte de leur personnalité qui peut-être différente suivant les enfants.

Respectons- les pour leur apprendre le respect de leurs parents et de leurs éducateurs.

Prions pour qu’ils apprennent à prier

Apprenons-leur à gérer la modernité qui nous fait vivre dans l’instantané, tout en conservant leurs valeurs chrétiennes.

Apprenons-leur à maîtriser les nouvelles technologies en vue de leur propre bien et du bien commun et non à en devenir des esclaves.

Apprenons aussi à nos enfants à trouver du temps pour leur vie intérieure (reflexions dans le silence, prière, oraison) en échappant au monde extérieur de plus en plus agité, de plus en plus bruyant et de plus en plus rapide.

Assumons sans peur nos devoirs de chrétiens auprès de notre famille, de la société, des institutions en vue de la reconnaissance par les pouvoirs publics de la conception chrétienne de la famille qui est la cellule de base de notre société.

Investissons nous afin que notre civilisation évite les écueils du machisme et du féminisme et qu’elle donne à la femme comme à l’homme une représentation d’une égale noblesse.

Conclusion :

Je finirai mon topo en citant Mère Thérésa :

« Il y a un manque d’amour dans les foyers et dans la vie de famille. Nous manquons de temps pour les enfants et pour les autres.

L’amour commence à la maison, l’amour vit dans les foyers, c’est pourquoi il y a tant de souffrances et de morosité dans le monde d’aujourd’hui. Tous semblent si pressés , anxieux de plus d’amélioration et de richesses que les enfants n’ont que peu de temps pour leurs parents et inversement.

La famille a besoin de trouver Dieu et il ne peut être dans le bruit et la turbulence. Dieu est l’ami du silence. Voyez comme la nature – les fleurs, les arbres, le gazon –croît en silence. Voyez comme les étoiles, la lune, le soleil se déplacent en silence pour toucher les âmes. »

Efforçons nous donc de faire une grande place pour l’amour dans notre vie familiale afin que nos enfants voient l’avenir avec sérénité.

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