Cathédrale de Chambéry                                                                                                                                                                                                                                                                           13 mars 2011

Messe de 9h15

Missel du Bienheureux Jean XXIII

 

 

 

1er dimanche de Carême

(lectures du missel de Paul VI, année A.)

 

 

Entrée : Parle commande règne, p 163

Introït :

Invocabit me, et ego exaudiarn eum : eripiam eum, et glorificabo eum: longitudine diérum adimplébo eum. Ps. Qui habitat in adjutorio Altissirni, in protectione Dei cæli cornrnorabitur. Gloria Patri. Invocabit me.

Il m'invoquera et je l'exaucerai. Je le délivrerai, je le couvrirai de gloire et je1e comblerai d'une longue vie. Ps. Celui qui demeure à l'abri du Très-Haut, est en sécurité à l'ombre du Tout-Puissant. Gloire au Père. Il m'invoquera...

 

Kyriale XVII, p 58

 

Collecte :

Deus, qui Ecclésiam tuam annua quadragesimali observatione purificas : præsta familiæ tuæ; ut, quod a te obtinére abstinéndo nititur, hoc bonis opéribus exsequatur. Per Dominum.

Seigneur qui, par le Carême, purifiez chaque année votre Église, accordez à tous vos enfants d'obtenir par une vie meilleure les grâces qu'ils s'efforcent d'acquérir en faisant pénitence. Nous vous en prions par notre Seigneur Jésus-Christ.

 

Epître  Rm 5, 12-19

Frères, par un seul homme, Adam, le péché est entré dans le monde, et par le péché est venue la mort ; et ainsi, la mort est passée en tous les hommes, du fait que tous ont péché. Avant la loi de Moïse, le péché était déjà dans le monde. Certes, on dit que le péché ne peut être sanctionné quand il n'y a pas de loi ; mais pourtant, depuis Adam jusqu'à Moïse, la mort a régné, même sur ceux qui n'avaient pas péché par désobéissance à la manière d'Adam. Or, Adam préfigurait celui qui devait venir. Mais le don gratuit de Dieu et la faute n'ont pas la même mesure. En effet, si la mort a frappé la multitude des hommes par la faute d'un seul, combien plus la grâce de Dieu a-t-elle comblé la multitude, cette grâce qui est donnée en un seul homme, Jésus Christ. Le don de Dieu et les conséquences du péché d'un seul n'ont pas la même mesure non plus : d'une part, en effet, pour la faute d'un seul, le jugement a conduit à la condamnation ; d'autre part, pour une multitude de fautes, le don gratuit de Dieu conduit à la justification. En effet, si, à cause d'un seul homme, par la faute d'un seul homme, la mort a régné, combien plus, à cause de Jésus Christ et de lui seul, régneront-ils dans la vie, ceux qui reçoivent en plénitude le don de la grâce qui les rend justes. Bref, de même que la faute commise par un seul a conduit tous les hommes à la condamnation, de même l'accomplissement de la justice par un seul a conduit tous les hommes à la justification qui donne la vie. En effet, de même que tous sont devenus pécheurs parce qu'un seul homme a désobéi, de même tous deviendront justes parce qu'un seul homme a obéi.

 

Évangile  Mt 4, 1-11

Jésus, après son baptême, fut conduit au désert par l'Esprit pour être tenté par le démon. Après avoir jeûné quarante jours et quarante nuits, il eut faim. Le tentateur s'approcha et lui dit : « Si tu es le Fils de Dieu, ordonne que ces pierres deviennent des pains. » Mais Jésus répondit : « Il est écrit : Ce n'est pas seulement de pain que l'homme doit vivre, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. »  Alors le démon l'emmène à la ville sainte, à Jérusalem, le place au sommet du Temple et lui dit : « Si tu es le Fils de Dieu, jette-toi en bas ; car il est écrit : Il donnera pour toi des ordres à ses anges, et : Ils te porteront sur leurs mains, de peur que ton pied ne heurte une pierre. » Jésus lui déclara : « Il est encore écrit : Tu ne mettras pas à l'épreuve le Seigneur ton Dieu. »  Le démon l'emmène encore sur une très haute montagne et lui fait voir tous les royaumes du monde avec leur gloire. Il lui dit : « Tout cela, je te le donnerai, si tu te prosternes pour m'adorer. » Alors, Jésus lui dit : « Arrière, Satan ! car il est écrit : C'est devant le Seigneur ton Dieu que tu te prosterneras, et c'est lui seul que tu adoreras. »  Alors le démon le quitte. Voici que des anges s'approchèrent de lui, et ils le servaient.

 

Credo III p.60

 

Offertoire :

O Seigneur nous vous offrons,
Le meilleur de tous vos dons :
Le corps immolé pour nous,
Le sang répandu pour tous.

O Seigneur, souvenez vous
De ceux qui furent chez nous
Dans la paix et la clarté
Qu'ils
voient votre Trinité.

Même à nous pauvres pêcheurs,
Vos indignes serviteurs.
Donnez place, par bonté,
Dans la céleste cité.

Unis dans l'Esprit Divin
Nous vous rendons, Père Saint
Par Jésus, Notre Seigneur,
Toute gloire et tout honneur

 

Préface de Carême

Vere dignum et justum est, æquum et salutare, nos tibi semper, et ubique gratias agere: Domine sancte, Pater omnipotens, ætérne Deus:

Qui corporali jejunio vitia comprimia, mentem élevas, virtutem largiris, et præmia : per Christum Dominum nostrum. Per quem majestatem tuam laudant Angeli, adorant Dominationes, tremunt Potestates. Cæli, cælorumque Virtutes, ac beata Séraphim, socia exsultatione concélebrant. Cum quibus et nostras voces, ut admitti jubeas, deprecamur, supplici confessione dicéntes :

Il est vraiment juste et nécessaire c,'est notre devoir et c'est notre salut de vous rendre grâces toujours et partout, Seigneur, Père saint, Dieu tout-puissant éternel. Par les privations corporelles que vous nous demandez, vous étouffez nos vices, vous élevez notre esprit, vous nous accordez force et mérite; par le Christ notre Seigneur. C'est lui qui présente à votre divine majesté le chant des anges, l'adoration des Dominations, le respect des Puissances et la louange unanime des Cieux, des Vertus célestes et des bienheureux Séraphins. A leurs chants nous vous prions de laisser se joindre nos voix pour proclamer dans une humble louange:

 

Communion :

Devenez ce que vous recevez,
Devenez le corps du Christ.
Devenez ce que vous recevez,
Vous êtes le corps du Christ.

2 - Rassasiés par le pain de vie,
Nous n'avons qu'un cœur et qu'une âme ;
Fortifiés par l'amour du Christ,
Nous pouvons aimer comme il aime.

3 - Purifiés par le sang du Christ,
Et réconciliés avec Dieu ;
Sanctifiés par la vie du Christ,
Nous goûtons la joie du royaume

5 - Appelés par Dieu notre Père
A devenir saints comme lui,
Nous avons revêtu le Christ
Nous portons la robe nuptiale



Postcommunion :

Tui nos, Domine. sacraménti libatio sancta restauret : et a vetustate purgatos, in mystérii salutaris faciat transire consortium. Per Dominum.

Nous avons participé, Seigneur, à votre sacrifice; que cette communion répare nos forces, qu'elle purifie notre vieille nature pécheresse et nous donne part à la grâce de votre Rédemption.

 

Sortie  : Je mets ma confiance, p 148