Cathédrale de Chambéry 10
avril 2011
Messe de 9h15
Missel du Bienheureux Jean
XXIII
Premier Dimanche de la Passion
(lectures du missel de Paul
VI, année A.)
Entrée :
1. Nous chanterons pour
toi Seigneur, Tu nous fais revivre, Que ta parole dans nos cœurs
A jamais nous délivre. ! |
2. Nous contemplons
dans l'univers Les traces de ta gloire, Et nous avons vu tes
hauts-faits Eclairant notre histoire |
3. Nos pères nous
ont raconté Ton œuvre au long des
âges : Tu viens encor nous visiter Et sauver ton ouvrage. |
4. Gloire éternelle au
Dieu vainqueur, Au maître de l'histoire, Que l'Esprit chante dans
nos cœurs Sa louange de gloire |
Introït :
Judica me, Deus, et discérne causam meam de gente non sancta : ab homine iniquo, et doloso éripe me : quia tu es Deus meus, et fortitudo
mea. - Ps. Emitte lucem tuam, et veritatem tuam : ipsa me deduxérut, et adduxérunt in montem sanctum tuum, et in tabernacula tua. Judica me… |
Jugez moi ô Dieu, et
séparez ma cause de celle d'une nation qui n'est pas sainte: délivrez-moi de
l'homme méchant et trompeur. Car vous êtes ma force, ô Dieu. – Ps Envoyez
votre lumière et votre vérité; elles me conduiront et m'amèneront à votre
montagne sainte et à vos tabernacles. Jugez-moi. |
Kyriale XVII, p 58
Collecte :
Quæsumus omnipotens Deus, familiam tuam propitius respice : ut te largiente, regatur in corpore : et te servante custodiatur
in mente. Per .. |
Nous vous en prions, Dieu
tout-puissant, regardez vos enfants dans votre miséricorde; accordez-leur
votre grâce pour qu'ils soient gouvernés en leur corps, et veillez sur eux
pour qu'ils soient gardés en leur âme. Par… |
F |
RERES, sous l'emprise de la chair, on ne
peut pas plaire à Dieu. Or, vous, vous n'êtes pas sous l'emprise de la chair,
mais sous l'emprise de l'Esprit, puisque l'Esprit de Dieu habite en vous. Celui
qui n'a pas l'Esprit du Christ ne lui appartient pas. Mais si le Christ est en
vous, votre corps a beau être voué à la mort à cause
du péché, l'Esprit est votre vie, parce que vous êtes devenus des justes. Et si
l'Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d'entre les morts habite en vous,
celui qui a ressuscité Jésus d'entre les morts donnera aussi la vie à vos corps
mortels par son Esprit qui habite en vous.
Eripe me, Domine, de inimicis
meis : doce me facere voluntatem tuam. Liberator meus, Domine, de géntibus
iracundis : ab insurgéntibus
in me exaltabis me : a viro
iniquo eripies me. Tractus. - Sæpe
expugnavérunt me a juventute mea. Dicat nunc Israel: sæpe expugnavérunt me a juventute
me. Etenim non potuérunt mihi: supra dorsum meum fabricavérunt peccatores. Prolongavérunt iniqnitates suas: Dominus justus concidit cervices peccatorum. |
Délivrez-moi de mes
ennemis, Seigneur; enseignez-moi à faire votre volonté. Vous me délivrez de
mes ennemis furieux, Seigneur; et vous m'élèverez au-dessus de ceux qui se
dressent contre moi; vous m'arracherez des mains de l'homme inique. Trait. - Ils
m'ont souvent attaqué depuis ma jeunesse. . Qu'Israël le dise maintenant, ils
m'ont souvent attaqué puis ma jeunesse. Mais ils n'ont pas prévalu contre
moi; les pécheurs ont travaillé sur mon dos. Ils m'ont fait sentir longtemps
leur injustice: le Seigneur est juste, il tranchera la tête des pécheurs. |
Évangile :
Jn
11, 1-45
U |
N homme était tombé malade. C’était Lazare, de Béthanie, le village
de Marie et de sa sœur Marthe. (Marie est celle qui versa du parfum sur le
Seigneur et lui essuya les pieds avec ses cheveux. Lazare, le malade, était son
frère.) Donc, les deux sœurs envoyèrent dire à Jésus : « Seigneur, celui que tu
aimes est malade. » En apprenant cela, Jésus dit : « Cette maladie ne conduit
pas à la mort, elle est pour la gloire de Dieu, afin que par elle le Fils de
Dieu soit glorifié. » Jésus aimait Marthe et sa sœur, ainsi que Lazare. Quand
il apprit que celui-ci était malade, il demeura pourtant deux jours à l'endroit
où il se trouvait ; alors seulement il dit aux disciples : « Revenons en Judée.
» Les disciples lui dirent : « Rabbi, tout récemment, les Juifs cherchaient à
te lapider, et tu retournes là-bas ? » Jésus répondit : « Ne fait-il pas jour
pendant douze heures ? Celui qui marche pendant le jour ne trébuche pas, parce
qu'il voit la lumière de ce monde ; mais celui qui marche pendant la nuit
trébuche, parce que la lumière n'est pas en lui. » Après ces paroles, il ajouta
: « Lazare, notre ami, s'est endormi ; mais je m'en vais le tirer de ce
sommeil. » Les disciples lui dirent alors : « Seigneur, s'il s'est endormi, il
sera sauvé. » Car ils pensaient que Jésus voulait parler du sommeil, tandis
qu'il parlait de la mort. Alors il leur dit clairement : « Lazare est mort, et
je me réjouis de n'avoir pas été là, à cause de vous, pour que vous croyiez.
Mais allons auprès de lui ! » Thomas (dont le nom signifie : Jumeau) dit aux
autres disciples : « Allons-y nous aussi, pour mourir avec lui ! »
Quand Jésus arriva, il trouva Lazare au tombeau
depuis quatre jours déjà. Comme Béthanie était tout près de Jérusalem - à une
demi-heure de marche environ - beaucoup de Juifs étaient venus manifester leur
sympathie à Marthe et à Marie, dans leur deuil.
Lorsque Marthe apprit l'arrivée de Jésus,
elle partit à sa rencontre, tandis que Marie restait à la maison. Marthe dit à
Jésus : «Seigneur, si tu avais été là, mon frère ne serait pas mort. Mais je
sais que, maintenant encore, Dieu t'accordera tout ce que tu lui demanderas. » Jésus
lui dit : « Ton frère ressuscitera. » Marthe reprit : « Je sais qu'il
ressuscitera au dernier jour, à la résurrection. »
Jésus lui dit : « Moi, je suis la résurrection
et la vie. Celui qui croit en moi, même s'il meurt, vivra ; et tout homme qui
vit et qui croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? » Elle répondit : «
Oui, Seigneur, tu es le Messie, je le crois ; tu es le Fils de Dieu, celui qui
vient dans le monde. » Ayant dit cela, elle s'en alla appeler sa sœur Marie, et
lui dit tout bas : « Le Maître est là, il t'appelle. » Marie, dès qu'elle
l'entendit, se leva aussitôt et partit rejoindre Jésus. Il n'était pas encore
entré dans le village ; il se trouvait toujours à l'endroit où Marthe l'avait
rencontré. Les Juifs qui étaient à la maison avec Marie, et lui manifestaient
leur sympathie, quand ils la virent se lever et sortir si vite, la suivirent,
pensant qu'elle allait au tombeau pour y pleurer. Elle arriva à l'endroit où se
trouvait Jésus ; dès qu'elle le vit, elle se jeta à ses pieds et lui dit : «
Seigneur, si tu avais été là, mon frère ne serait pas mort. » Quand il vit
qu'elle pleurait, et que les Juifs venus avec elle pleuraient aussi, Jésus fut
bouleversé d'une émotion profonde. Il demanda : « Où l'avez-vous déposé ? » Ils
lui répondirent : « Viens voir, Seigneur. »
Alors Jésus pleura. Les Juifs se dirent : «
Voyez comme il l'aimait ! » Mais certains d'entre eux disaient : « Lui qui a
ouvert les yeux de l'aveugle, ne pouvait-il pas empêcher Lazare de mourir ? » Jésus,
repris par l'émotion, arriva au tombeau. C'était une grotte fermée par une
pierre. Jésus dit : « Enlevez la pierre. » Marthe, la sœur du mort, lui dit : «
Mais, Seigneur, il sent déjà ; voilà quatre jours qu'il est là. » Alors Jésus
dit à Marthe : « Ne te l'ai-je pas dit ? Si tu crois, tu verras la gloire de
Dieu. » On enleva donc la pierre. Alors Jésus leva les yeux au ciel et dit : « Père, je
te rends grâce parce que tu m'as exaucé. Je savais bien, moi, que tu m'exauces
toujours ; mais si j'ai parlé, c'est pour cette foule qui est autour de moi,
afin qu'ils croient que tu m'as envoyé. » Après cela, il cria d'une voix forte
: « Lazare, viens dehors ! » Et le mort sortit, les pieds et les mains
attachés, le visage enveloppé d'un suaire. Jésus leur dit : « Déliez-le, et
laissez-le aller. » Les nombreux
Juifs, qui étaient venus entourer Marie et avaient donc vu ce que faisait
Jésus, crurent en lui.
Credo III p.62
Offertoire : La nuit qu'il fut livré, p 134
Préface :
Vere dignum et justum est, æquum et salutare, nos tibi semper, et ubique gratias agere: Domine sancte, Pater omnipotens, æterne Deus: Qui salutem humani géneris in ligno Crucis constitulsti : ut unde mors oriebatur, inde vita resurgeret; et qui in ligno vincébat, iu ligno quoque
vincerétur: per Christum Dominum nostrum. Per quem majestatem tuam laudant Angeli, adorant Dominationes, tremunt Potestates. Cæli, cælorumque Virtutes, ac beata Séraphim,
socia exsultatione concélebrant. Cum quibus et
nostras voces, ut admitti
jubeas, deprecamur, supplici confessione dicéntes : |
Oui, c'est une chose digne
et juste, équitable et salutaire de vous rendre grâces en tout temps et en
tous lieux, Seigneur saint, Père tout-puissant, Dieu éternel. Qui avez placé
le salut du monde dans l'arbre de la croix, pour faire jaillir la vie, là
même où la mort avait pris naissance, et pour vaincre par le bois celui qui
jadis triompha par le bois: par Jésus-Christ Notre-Seigneur. Par qui les
Anges louent votre Majesté, les Dominations l'adorent, les Puissances la
révèrent, les Cieux, les Vertus des cieux, les bienheureux Séraphins la
célèbrent dans de communs transports. Nous vous conjurons d'ordonner que nous
soyons admis à unir nos voix pour vous dire dans une suppliante confession : Sanctus … |
Communion :
1. Quand Jésus mourait au
Calvaire, Rejeté par toute la terre, Debout, la Vierge, sa mère ) Souffrait auprès de lui ) (bis) |
2. Qui pourrait savoir la
mesure Des douleurs que votre âme
endure, O Mère, alors qu’on torture ) L’enfant qui vous est
pris ? ) (bis) |
3. Se peut-il que tant de
souffrances Ne nous laisse
qu’indifférence, Tandis que par nos offenses ) Nous lui donnons la
mort ? ) (bis) |
4. Mais nos pauvres larmes
humaines Sont bien peu devant votre
peine. Que votre Fils nous obtienne ) D’y joindre un vrai
remords ! ) (bis) |
Postcommunion :
Adesto nobis, Domine Deus noster;
et quos tuis mysteriis recreasti, perpetuis defende subsidiis. Per Dominum. |
Assistez-nous Seigneur,
notre Dieu, et défendez par d'incessants secours ceux dont vous avez relevé
les forces au moyen de vos mystères. Par N.S. Jésus-Christ |
Sortie : Je suis chrétien, p 160, couplets 2-3-5