Cathédrale de Chambéry                                                                                                                                                                                                                                                            27  mars 2011

Messe de 9h15

Missel du Bienheureux Jean XXIII

 

3ème  dimanche de Carême

(lectures du missel de Paul VI, année A.)

 

Entrée : Parle commande règne, p 163

 

Introït :

Oculi mei semper ad Dominum, quia ipse evellet de laqueo pedes meos : réspice in me, et miserére mei, quoniam unicus et pauper sum ego.

Ps. Ad te, Domine, levâvi animam meam : Deus meus in te confido, non erubéscam. Gloria Patri. Oculi mei.

Mes yeux sont constamment fixés sur le Seigneur, car c'est lui qui délivre mes pieds de leurs entraves. Regardez-moi, Seigneur, et prenez-moi en pitié, car je suis pauvre et délaissé. Ps. Vers vous, Seigneur, j'élève mon âme. En vous, mon Dieu, je me confie; que je n'aie point honte! Gloire au Père. Mes yeux...

 

Kyriale XVII, p 58

 

Collecte :

Orémus. Quæsumus, omnipotens Deus, vota humilium réspice: atque ad defensionem nostram déxteram tuæ majestâtis exténde. Per Dominum.

Seigneur, Dieu tout-puissant, accueillez nos pauvres prières et, pour nous défendre, étendez sur nous la puissance de votre main. Nous vous en prions. ..

 

Epître : Rm 5, 1-2.5-8

F

rères, Dieu a fait de nous des justes par la foi ; nous sommes ainsi en paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus Christ, qui nous a donné, par la foi, l'accès au monde de la grâce dans lequel nous sommes établis ; et notre orgueil à nous, c'est d'espérer avoir part à la gloire de Dieu. Et l'espérance ne trompe pas, puisque l'amour de Dieu a été répandu dans nos cœurs par l'Esprit Saint qui nous a été donné. Alors que nous n'étions encore capables de rien, le Christ, au temps fixé par Dieu, est mort pour les coupables que nous étions.

 - Accepter de mourir pour un homme juste, c'est déjà difficile ; peut-être donnerait-on sa vie pour un homme de bien. Or, la preuve que Dieu nous aime, c'est que le Christ est mort pour nous alors que nous étions encore pécheurs.

 

Graduel :

Grad. Exsurge, Domine non prævaleat homo: judicéntur gentes in conspéctu tuo. ln converténdo inimicum meum retrorsum, infirmabuntur, et peribunt a  facie tua.

Tractus. Ad te levavi oculos meos, qui habitas in cælis. Ecce sicut oculi servorum in manibus dorninorum suorum. Et sicut oculi ancillæ in manibus dominæ suæ: ita oculi nostri ad Donùnum Deum nostrum, donec misereatur nostri. Miserére nobis, Domine, miserére nobis.

Levez-vous, Seigneur, pour que l'ennemi ne triomphe pas; jugez et punissez les esprits révoltés! Devant vous, l'ennemi s'enfuit; il trébuche et périt sous vos yeux. Vers vous je lève les yeux, Seigneur qui êtes aux cieux. Oui, comme le serviteur tient le regard fixé sur la main

de son maître et comme la servante sur la main de sa maîtresse, ainsi nous tenons les yeux vers le Seigneur notre Dieu, jusqu'à ce qu'il ait pitié de nous. Ayez pitié de nous, Seigneur, ayez pitié de nous!

Évangile         Jn 4, 5-42 

J

ésus arrivait à une ville de Samarie, appelée Sykar, près du terrain que Jacob avait donné à son fils Joseph, et où se trouve le puits de Jacob. Jésus, fatigué par la route, s'était assis là, au bord du puits. Il était environ midi. Arrive une femme de Samarie, qui venait puiser de l'eau.  Jésus lui dit : « Donne-moi à boire. » (En effet, ses disciples étaient partis à la ville pour acheter de quoi manger.) La Samaritaine lui dit : « Comment ! Toi qui es Juif, tu me demandes à boire, à moi, une Samaritaine ? » (En effet, les Juifs ne veulent rien avoir en commun avec les Samaritains.) Jésus lui répondit : « Si tu savais le don de Dieu, si tu connaissais celui qui te dit : 'Donne-moi à boire', c'est toi qui lui aurais demandé, et il t'aurait donné de l'eau vive. » Elle lui dit : « Seigneur, tu n'as rien pour puiser, et le puits est profond ; avec quoi prendrais-tu l'eau vive ? Serais-tu plus grand que notre père Jacob qui nous a donné ce puits, et qui en a bu lui-même, avec ses fils et ses bêtes ? » Jésus lui répondit : « Tout homme qui boit de cette eau aura encore soif ; mais celui qui boira de l'eau que moi je lui donnerai n'aura plus jamais soif ; et l'eau que je lui donnerai deviendra en lui source jaillissante pour la vie éternelle. » La femme lui dit : « Seigneur, donne-la-moi, cette eau : que je n'aie plus soif, et que je n'aie plus à venir ici pour puiser. » Jésus lui dit : « Va, appelle ton mari, et reviens. » La femme répliqua : « Je n'ai pas de mari. » Jésus reprit : « Tu as raison de dire que tu n'as pas de mari, car tu en as eu cinq, et celui que tu as maintenant n'est pas ton mari : là, tu dis vrai. » La femme lui dit : « Seigneur, je le vois, tu es un prophète. Alors, explique-moi : nos pères ont adoré Dieu sur la montagne qui est là, et vous, les Juifs, vous dites que le lieu où il faut l'adorer est à Jérusalem. »
Jésus lui dit : « Femme, crois-moi : l'heure vient où vous n'irez plus ni sur cette montagne ni à Jérusalem pour adorer le Père.
Vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; nous adorons, nous, celui que nous connaissons, car le salut vient des Juifs.
Mais l'heure vient - et c'est maintenant - où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et vérité : tels sont les adorateurs que recherche le Père. Dieu est esprit, et ceux qui l'adorent, c'est en esprit et vérité qu'ils doivent l'adorer. »
La femme lui dit : « Je sais qu'il vient, le Messie, celui qu'on appelle Christ. Quand il viendra, c'est lui qui nous fera connaître toutes choses. » Jésus lui dit : « Moi qui te parle, je le suis. »

Là-dessus, ses disciples arrivèrent ; ils étaient surpris de le voir parler avec une femme. Pourtant, aucun ne lui dit : « Que demandes-tu ? » ou : « Pourquoi parles-tu avec elle ? » La femme, laissant là sa cruche, revint à la ville et dit aux gens :  « Venez voir un homme qui m'a dit tout ce que j'ai fait. Ne serait-il pas le Messie ? » Ils sortirent de la ville, et ils se dirigeaient vers Jésus.
Pendant ce temps, les disciples l'appelaient : « Rabbi, viens manger. » Mais il répondit : « Pour moi, j'ai de quoi manger : c'est une nourriture que vous ne connaissez pas. » Les disciples se demandaient : « Quelqu'un lui aurait-il apporté à manger ? » Jésus leur dit : « Ma nourriture, c'est de faire la volonté de celui qui m'a envoyé et d'accomplir son œuvre. Ne dites-vous pas : 'Encore quatre mois et ce sera la moisson' ? Et moi je vous dis : Levez les yeux et regardez les champs qui se dorent pour la moisson. Dès maintenant, le moissonneur reçoit son salaire : il récolte du fruit pour la vie éternelle, si bien que le semeur se réjouit avec le moissonneur. Il est bien vrai, le proverbe : 'L'un sème, l'autre moissonne.' Je vous ai envoyés moissonner là où vous n'avez pas pris de peine, d'autres ont pris de la peine, et vous, vous profitez de leurs travaux. »

Beaucoup de Samaritains de cette ville crurent en Jésus, à cause des paroles de la femme qui avait rendu ce témoignage : « Il m'a dit tout ce que j'ai fait. » Lorsqu'ils arrivèrent auprès de lui, ils l'invitèrent à demeurer chez eux. Il y resta deux jours. Ils furent encore beaucoup plus nombreux à croire à cause de ses propres paroles, et ils disaient à la femme : « Ce n'est plus à cause de ce que tu nous as dit que nous croyons maintenant ; nous l'avons entendu par nous-mêmes, et nous savons que c'est vraiment lui le Sauveur du monde. »

                              

Credo III p.62

 

Offertoire : Sur la patène, p 140

 

Préface :

Vere dignum et justum est, æquum et salutare, nos tibi semper, et ubique gratias agere: Domine sancte, Pater omnipotens, ætérne Deus: Qui corporali jejunio vitia comprimia, mentem élevas, virtutem largiris, et præmia : per Christum Dominum nostrum. Per quem majestatem tuam laudant Angeli, adorant Dominationes, tremunt Potestates. Cæli, cælorumque Virtutes, ac beata Séraphim, socia exsultatione concélebrant. Cum quibus et nostras voces, ut admitti jubeas, deprecamur, supplici confessione dicéntes :

Il est vraiment juste et nécessaire c,'est notre devoir et c'est notre salut de vous rendre grâces toujours et partout, Seigneur, Père saint, Dieu tout-puissant éternel. Par les privations corporelles que vous nous demandez, vous étouffez nos vices, vous élevez notre esprit, vous nous accordez force et mérite; par le Christ notre Seigneur. C'est lui qui présente à votre divine majesté le chant des anges, l'adoration des Dominations, le respect des Puissances et la louange unanime des Cieux, des Vertus célestes et des bienheureux Séraphins. A leurs chants nous vous prions de laisser se joindre nos voix pour proclamer dans une humble louange:

 

Communion :

Voici le corps et le sang du Seigneur
La coupe du salut et le pain de la vie.
Dieu immortel se donne en nourriture
Pour que nous ayons la vie éternelle.

1 - Au moment de passer vers le Père
Le Seigneur prit du pain et du vin
Pour que soit accompli le mystère
Qui apaise à jamais notre faim.

2 - Dieu se livre lui-même en partage
Par amour pour son peuple affamé.
Il nous comble de son héritage
Afin que nous soyons rassasiés.

4 - Que nos langues sans cesse proclament
La merveille que Dieu fait pour nous ;
Aujourd'hui il allume une flamme,
Afin que nous l'aimions jusqu'au bout.

 

Postcommunion :

Orémus. A cunctis nos, quæsumus, Domine, reatibus et periculis propitiatus absolve: quos tanti mystérii tribuis esse participes. Per Dominum.

De tout péché, de tout péril, délivrez, Seigneur, vos enfants, vous qui les invitez à prendre part à la grandeur de ce mystère. Nous vous en prions par notre Seigneur Jésus-Christ.

 

Sortie  : Victoire, tu règneras ! p 133