17 février 2010
Le silence
(de
quelques aspects du silence)
Remarque
liminaire : il est paradoxal d'utiliser la parole pour commenter le
silence…mais comme je n'ai pas trouvé d'autres moyens je continue.
Pour
enfoncer le clou dans la même contradiction je vais, en introduction, vous
parler de la langue c'est à dire de
Ésope était un
esclave de l'antiquité qui racontait des fables. Il a servi de modèle à de
nombreux écrivains. La Fontaine nous raconte cette histoire:
Le maître d'Ésope lui demande d'aller acheter, pour un
banquet, la meilleure des nourritures et rien d'autre. Ésope ne ramène que des
langues! Entrée, plat, dessert, que des langues! Les invités au début se régalent
puis sont vite dégoûtés. "Pourquoi n'as tu acheté que ça?"."
Mais la langue est la meilleure des choses. C'est le lien de la vie civile, la
clef des sciences, avec elle on instruit, on persuade, on règne dans les
assemblées..." "Eh bien achète moi pour demain la pire des choses, je
veux diversifier et les mêmes invités seront là." Ésope achète encore des
langues, disant que c'est la pire des choses, la mère de tout les débats, la
nourrice des procès, la source des guerres, de la calomnie et du mensonge.
Eh bien, si la parole est la meilleure et la pire
des choses, le silence étant le contraire de la parole est, mathématiquement si
j'ose dire, lui aussi la pire et la meilleure des choses. Nous allons donc
l'examiner sous ces deux aspects en commençant par le pire pour finir sur une
note heureusement plus optimiste.
Le silence vu comme la pire
des attitudes.
Evacuons rapidement la question du silence dans la vie profane:
·
Les silences en politique, on sait qu'il y a des sujets dont il ne faut
pas parler (ou alors en les tronquant et les déformant) :
o
l'immigration et d'une façon générale les gens qui ont une
"tronche pas catholique"
o
l'origine de l'augmentation de la délinquance (autrefois, on donnait le
prénom des délinquants mineurs…)
o
les conséquences de la décolonisation pour les populations concernées.
o
Les guerres civiles à la française depuis la première république
jusqu'à l'épuration et la guerre d'Algérie.
o
Etc…
·
Les silences entre époux, heureusement, grâce au père Caffarel, les
membres des groupes DOMVS disposent d'une arme absolue contre ces silences, je
veux, bien sur, parler du devoir de s'asseoir.
·
Le respect de la
vie : « Je suis là pour manifester
notre indignation et notre protestation. On a reproché à Pie XII de s’être tu, alors qu’il avait de bonnes raisons
de ne pas parler tout haut. Aujourd’hui le monde se tait, alors qu’il n’y a
aucune raison de le faire. Nous n’avons pas le droit de nous taire, c’est ce
que je viens crier ! » Dom Louis-Marie à la "marche pour la vie" 2010. Vingt-six évêques français
soutenaient cette marche pour la vie, c'est un net progrès, mais cela veut
aussi dire que 75 d'entre eux ne la soutenaient pas. Le silence peut être
lâche, dans le cas présent je n'ose imaginer qu'il soit complice.
·
Même la "science" impose le silence à ses opposants,
aujourd'hui on doit être darwinien,
on doit croire au réchauffement de la
planète conséquence de l'activité humaine et de la surpopulation.
Certains silences dans notre vie spirituelle.
Opportunément, j'ai reçu il y a peu de temps la
lettre de
Le problème
existentiel de chacun demeure pourtant le même : notre mort est-elle un terme
absolu? Y a-t-il une rétribution dans l'au-delà? Ou bien sommes-nous des êtres
irresponsables (et jamais jugés) et absurdes (aspirant au bonheur et voués au
malheur) ? Un pesant silence s'abat sur ces questions. Il est de mauvais ton de
les aborder en société. Le plus inquiétant, c'est que l'on a l'impression ...
qu'elles n'inquiètent plus! [La fin de la métaphysique, le vide d'une littérature et de beaux-arts
privés de transcendance, l'envahissement de la technique au détriment de la
fonction contemplative des sciences, fabriquent des humanoïdes isolés les uns
des autres et prisonniers de l'instant. « L'homme est
aliéné quand il est seul ou quand il se détache de la réalité, quand il renonce
à penser et à croire en un Fondement» (Benoît XVI, Caritas in veritate, 53).]
Cette absence
d'appétence pour le salut est le grand obstacle à l'évangélisation, du côté de ceux
à qui il faut adresser la Parole de salut. Mais du côté de ceux qui devraient
évangéliser, « on parle rarement et peu des fins
dernières », soulignait Paul VI en 1971. En 1989, le cardinal Ratzinger
constatait: « C'est à peine si la foi en la vie éternelle
joue encore un rôle dans
Ce silence a
quelque chose de mystérieux. Comme si les pasteurs du Christ, et généralement
les catholiques, étaient contaminés par le désespoir d'une société dépressive.
La foi vive en ces grandes vérités s'est-elle perdue? A-t-elle été vidée de sa
substance par les théories (dénuées de fondement dans l'Ecriture et la
Tradition) sur « l'enfer vide» ? (et le purgatoire "qui n'existe pas" ndlr) Pense-t-on que, même si tout cela est vrai,
la vérité a peu d'importance pour le salut, l'essentiel étant la sincérité?
A-t-on désespéré de la capacité des hommes à entendre les fortes paroles de
l'Evangile, et de la grâce du Saint-Esprit, qui incite à les recevoir? (Nouvelles de la Fraternité, automne –Hiver
2009 )
Et
le père de Blignières de conclure en rappelant que pourtant la question des
fins dernières "soucie secrètement les hommes" et que, seul, le christianisme apporte une réponse
satisfaisante.
Le silence peut aussi être la meilleure des attitudes.
Dans
la vie profane d'abord.
·
Ne pas répondre,
c'est souvent éviter d'envenimer une discussion qui s'égare.
·
Saint François de
Sales, dans l'"Introduction à la
vie dévote" conseille, par humilité, de ne pas répondre même aux
calomnies, sauf si elles sont vraiment infamantes. Le Christ lui-même nous a
donné l'exemple face à Pilate qui s'en étonne "Tu ne réponds rien ?"
Dans la vie religieuse ensuite.
En
fait, vous l'avez bien compris c'est surtout là que je voulais en venir. J'ai
donc cherché des textes sur le silence en liturgie et particulièrement dans la
liturgie traditionnelle. J'en ai trouvé assez peu : un extrait de
Quelles sont les aspirations dont vous avez constaté qu'elles étaient les plus fréquemment exprimées ?
Le critère qui apparaît le plus fréquemment est celui du silence, du besoin de retrouver une atmosphère sacrée;[ c'est en effet ce recueillement pendant la célébration que recherchent et qu'apprécient le plus souvent les fidèles. L'importance de ce critère croît même d'une manière exponentielle chez ceux qui, jusqu'à leur décision de pratiquer leur foi au rythme de la liturgie traditionnelle, fréquentaient leur cadre paroissial. Bien souvent, c'est par refus de participer à des célébrations bruyantes et cacophoniques qu'ils ont choisi de s'attacher à la liturgie traditionnelle... Lassés qu'ils étaient d'avoir l'impression de subir en permanence, lors des offices, un bavardage incessant qui, en voulant peut-être expliquer les mystères, finit par prendre leur place.]
Pourquoi cette importance du silence ?
Il est clair que le silence n'est pas une fin en soi. Pour les fidèles, participer au saint sacrifice en silence, c'est donner à cette célébration une dimension de recueillement et de prière. C'est pourquoi, à travers cette quête du silence, l'on perçoit leur désir de considérer leur présence à la messe comme un grand moment de leur vie chrétienne auquel ils souhaitent s'associer d'une manière plus intense et plus profonde. Cette participation intérieure est plus importante qu'une participation extérieure forcée qui met mal à l'aise beaucoup de fidèles. Nous avons notamment constaté que, spécialement chez les hommes, cet aspect devenait parfois si insupportable qu'ils préféraient cesser de pratiquer.
Je
vais aussi vous lire un extrait, plus mystique, du site de la FSSP :
Le silence
est quant à lui, l'expression la plus belle de notre adoration envers le Dieu
qui descend sur nos autels. Il est de plus très expressif du mystère qui se
réalise. Comme nous
l'enseigne St Ignace d'Antioche, le silence accompagne le mystère :
« la virginité de Marie, son enfantement et la mort du Seigneur sont trois
mystères éclatants que Dieu opéra dans le silence ». Le silence au
moment du canon est ce qui favorise le mieux une participation vraiment
profonde, personnelle et intérieure au mystère de l'autel.
Finalement
j'ai trouvé, ou plutôt retrouvé, un texte qui est d'autant plus intéressant
qu'il n'est pas un commentaire de la liturgie traditionnelle, c'est un extrait
de "L'esprit de la liturgie" du cardinal Ratzinger paru en 2001. Je
vous le livre tel quel :
Au Dieu qui
s'adresse à nous, nous répondons par le chant ou
C'est pourquoi il est impossible de «faire» le
silence, de le commander comme on commande une action parmi d'autres. Que l'on
soit partout aujourd'hui à la recherche d'exercices de contemplation et d'une
spiritualité du vide intérieur n'est pas un hasard. De toute évidence, cette
recherche traduit un besoin réel de l'homme qui, dans la forme actuelle de la
liturgique catholique, n'est pas satisfait.
Pour que le silence soit fertile, il ne doit pas se contenter,
comme nous venons de le dire, d'être un simple entracte dans l'action
liturgique. Il doit faire partie intégrante de
La pause de silence qui suit le sermon s'est avérée
peu satisfaisante, et surtout artificielle; l'assemblée au fond ne fait qu'attendre
le moment où le célébrant y mettra fin. De plus, le sermon laisse
souvent plus de questions ou de contradictions qu'il n'incite à une véritable
rencontre avec le Seigneur. En règle générale, il serait bienvenu que le sermon
se termine par une suggestion de prière, qui donnerait alors de la substance à
ce silence. Mais même dans ce cas, cela donnerait lieu, non pas à un véritable
silence mais à une pause dans
Il arrive aussi que le moment de l'offertoire se
déroule en silence. Cette pratique convient en effet à la préparation des dons
et ne peut être que féconde, pour autant que la préparation soit conçue non
seulement comme une action extérieure, nécessaire au déroulement de la
liturgie, mais comme une démarche essentiellement intérieure.
Il s'agit alors de prendre conscience que nous sommes,
ou devrions effectivement être, ce qui est offert et qui deviendra la matière
du «sacrifice du Verbe»; il s'agit de nous unir au sacrifice que Jésus-Christ
offre au Père.
Ce silence ne revient pas simplement à attendre que se
termine l'action qui se déroule devant nous, il l'accompagne dans un processus
intérieur: nous nous préparons à nous mettre en route, à nous présenter devant
le Seigneur, et le prions de nous rendre tels que nous puissions être
transformés en Lui. Le silence en commun devient alors prière en commun, et
même acte en commun. Un chemin qui, pour nous conduire au Seigneur, nous sort
de notre vie quotidienne et fait se rejoindre son temps et le nôtre dans une
parfaite contemporanéité.
La formation liturgique devrait promouvoir ce
processus intérieur afin que le silence en commun soit un véritable acte liturgique,
et donc un silence substantiel.
La liturgie propose d'autres moments de silence. Il y
a d'abord le silence qui suit la consécration, lors de l'élévation des espèces.
Il nous invite à tourner notre regard vers le Christ, à le regarder de
l'intérieur, dans une contemplation qui est en même temps action de grâces,
adoration et prière pour notre propre transformation. Certaines critiques, de
mode aujourd'hui, voudraient nous détourner de ce silence.
L'élévation serait une erreur médiévale qui
dérangerait la structure de la Prière eucharistique. Expression d'une piété
faussée et conçue de façon trop matérielle, l'élévation ne se trouverait pas en
harmonie avec l'orientation intérieure de l'Eucharistie. A cet instant il ne
s'agit pas d'adorer le Christ mais le Père, à qui s'adresse tout le Canon. Il
n'est pas nécessaire de vérifier ici la pertinence de ces critiques. Nous y
avons répondu pour l'essentiel dans la deuxième partie, au chapitre consacré à
l'adoration du Saint Sacrement et à la justification intérieure des
développements médiévaux qui n'ont fait que manifester ce qui, dès l'origine,
était donné dans la foi de l'Église. Il est exact que le Canon a une structure
trinitaire et qu'il s'oriente dans sa totalité «par le Christ, dans l'Esprit
Saint, vers le Père». Mais la liturgie n'est pas systématique à ce point, et le
missel réformé de 1970 nous met précisément sur les lèvres, après le moment de
la consécration, une acclamation adressée au Seigneur: «Nous proclamons ta
mort, Seigneur Jésus, nous célébrons ta résurrection, nous attendons ta venue
dans
La structure de la liturgie comprend un autre espace
de silence «substantiel », celui des prières que le prêtre doit prononcer à
voix basse. Ces prières, qui font partie de l'action liturgique et donc ne
l'interrompent pas, sont mal comprises et le plus souvent omises en raison de
la vision sociologique et fonctionnelle qui conditionne notre perception de la
célébration liturgique. De ce point de vue le rôle du prêtre est réduit à celui
d'un «préposé» à la célébration liturgique, elle-même conçue comme une sorte de
réunion. Dans cet état de fait, le prêtre se doit d'être en constante activité
pour veiller au bon déroulement de
Il y a d'abord une brève prière de préparation avant
la proclamation de l'Évangile. Elle devrait être prononcée par le prêtre dans
le silence et le recueillement, dans la pleine conscience de la responsabilité
qui lui incombe de proclamer dignement l'Évangile, les lèvres et le cœur
purifiés. En priant ainsi, le prêtre rendra l'assemblée consciente de la
dignité et de la grandeur de l'Évangile. En suscitant vénération et attention,
il lui permettra de reconnaître l'extraordinaire événement que constitue l'irruption
de la Parole de Dieu au milieu de nous. Une fois encore, on en revient à la
nécessité d'une formation liturgique adéquate pour que le sens de cet acte soit
reconnu de tous, et que l'assemblée, en cet instant, ne se lève pas seulement
physiquement mais s'élève intérieurement, et que chacun ouvre aussi à
l'Évangile l'oreille du cœur. Nous avons déjà parlé du silence problématique
qui accompagne le moment de l'offertoire dans le novus ordo. Nous n'y reviendrons pas. Deux prières très belles
et profondes précèdent la communion du prêtre. Elles sont aujourd'hui laissées
à choix, sans doute pour éviter un trop long silence. Peut-être retrouvera-t-on
un jour le temps de les réciter toutes deux.
Puisque le prêtre n'en prie plus qu'une seule, il
devrait le faire avec d'autant plus de ferveur, dans un silence concentré, se
préparant à recevoir le Seigneur d'une manière qui amènera chaque participant à
s'avancer silencieusement vers la présence sacrée, empêchant ainsi que le
chemin de la communion ne se dégrade en une pure démarche extérieure. Une telle
concentration est d'autant plus nécessaire que l'échange du signe de paix
génère une certaine agitation parmi les fidèles, après laquelle l'invitation à
tourner notre attention vers l'Agneau de Dieu se fait parfois sans transition,
un peu brusquement.
Un temps de silence à ce moment-là, où véritablement
chacun contemple l'Agneau avec les yeux du cœur, peut devenir un espace de
silence béni. De même, après la distribution de l'eucharistie, deux prières
d'action de grâce silencieuses du prêtre sont prévues; elles pourraient et
devraient être partagées par les fidèles à leur façon. j'en profite pour
mentionner qu'on trouve dans les anciens missels, mise à part une certaine
sentimentalité mièvre, un grand fonds de prières précieuses, qui se sont
développées à partir d'une expérience de foi profonde et qui pourraient à
nouveau servir d'école de prière. Ce que saint Paul nous dit dans l'épître aux
Romains - que nous ne savons pas prier comme il faut (8, 26) - vaut encore plus
aujourd'hui: il arrive si souvent que nous nous trouvions muets en face de
Dieu. Bien sûr, l'Esprit Saint nous apprend à prier, nous souffle les mots,
comme le dit saint Paul, mais il se sert aussi de la médiation des hommes. Les
prières qui sont montées au cœur d'hommes croyants sont le moyen par lequel
l'Esprit, entrouvrant tout doucement nos lèvres muettes, nous apprend à prier
et à rendre le silence substantiel.
En 1978, au grand ennui de plus d'un liturgiste, j'ai
déclaré qu'il n'y avait rien d'obligatoire à réciter le Canon en entier à haute
voix. Après mûres réflexions, je maintiens ce point de vue et reprends cette
thèse, dans l'espoir que, vingt ans après, elle sera peut-être mieux comprise.
Entretemps les liturgistes allemands, dans leur
préoccupation à réformer le Missel romain, ont explicitement admis que le
Canon, point culminant de la Messe, était en crise. La réforme liturgique a
tenté dans un premier temps d'y remédier en inventant constamment de nouvelles
prières eucharistiques - avec pour seul résultat de s'enfoncer toujours plus
avant dans
Voilà ce que je proposais à l'époque: tout d'abord une
formation liturgique appropriée, qui permette aux fidèles de comprendre la
signification essentielle et l'orientation fondamentale du canon de
Après
cela il ne reste pas grand chose à ajouter, on reste admiratif devant, non
seulement la finesse de jugement, la qualité des propositions, en continuité
avec la Tradition de l'Eglise, mais aussi la connaissance de ce qui se passe
dans nos églises de la part d'un cardinal qui était le préfet de la congrégation
pour la doctrine de la foi c'est à dire le N°2 ou 3 de l'Eglise. On dirait
qu'il assistait tous les dimanches à la messe au milieu des fidèles.
[Combien paraît dérisoire
l'intervention de Mgr RAFFIN dans l'Homme Nouveau du 3-02-2002 : "Faut-il,
comme l'envisage le cardinal, le rétablir pendant
Remarquons déjà qu'à chaque fois que
Rome s'exprime en matière de liturgie, la conférence des évêques de France
délègue l'un des siens pour prendre le contre-pied. Ceci dit, je dois avouer
que je suis plutôt satisfait de constater que depuis que je sais lire je fait
partie, selon ce prélat, des fidèles "les plus avisés". Quant aux
fidèles qui récitent leur chapelet pendant la Consécration, je n'en n'ai
personnellement jamais observé, mais il est vrai que j'ai autre chose à faire
pendant la messe que d'épier ce que font mes voisins]
Pour
finir sur une anecdote, à destination des amateurs de prénoms exotiques,
savez-vous qui est le Saint patron des personnes qui gardent le silence ? Saint Jean Népomucène (ou Saint Jean de Nepomuk).
Né vers 1340 à Nepomuk,
Bohême. Grand prédicateur, il a obtenu des milliers de conversions. Vicaire
général de Prague, conseiller et avocat des pauvres à la cour du roi
Wenceslas IV (Vaclav IV) . Refusa plusieurs archevêchés. Confesseur de
la reine, il lui enseigna à supporter le fardeau de son époux royal
irascible. |
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Laissons le tout dernier mot à Qohélet:
" Il y a un moment pour tout et un temps pour toute chose sous le ciel
(…)
Un temps pour se taire
Et un temps pour parler".
L'Ecclésiaste 3, 1-7